Les films

 

 

 

 

 

Images en résidence

Il s’agit d’une action culturelle et artistique en direction d’adolescents et de jeunes adultes (quinze à vingt-cinq ans), hospitalisés en soin-étude au sein du pôle psychiatrique de la clinique du Grésivaudan. A partir de la rentrée scolaire 2012 et durant plusieurs mois, Cinex a ouvert au cœur de l’établissement hospitalier un espace de créations audiovisuelles et cinématographiques. Les objectifs de cette proposition d’action culturelle étaient de permettre l’émergence de pratiques audiovisuelles adaptées aux jeunes patients, de leur donner les moyens d’acquérir une autonomie dans la création et de favoriser l’émergence d’expressions et de regards singuliers à partir des langages audiovisuels et cinématographiques. Pour ce faire, IMAGES EN RESIDENCE s’est articulé autour de plusieurs modules d’intervention : des séances de cinéma intra-muros accessibles à tous les acteurs de la clinique (patient, personnel soignant, personnel technique et administratif), des rencontres cinéma hors les murs, un module de création collective d’un court- métrage de fiction, un module de création individuelle de courts- métrages et enfin une perspective documentaire.

Alger

Au départ il y a eu un désir de rencontrer Alger, partir voir cette ville, s’y confronter, la découvrir ou la regarder avec de nouveaux yeux en y allant en tant que cinéastes et documentaristes. Alger est aussi la ville d’origine de l’un d’entre nous, et c’est de là que nous avons tiré une ficelle, un tout premier lien que nos désirs ont enrobés, pour ensuite imaginer un chantier collectif sur place lié au cinéma, un workshop de création vidéo avec des algérois.

L’enjeu est collectif et documentaire : permettre à des habitants d’Alger, ayant ou non une pratique de l’image (videographique,cinématographique, photographique), de raconter leur ville. Nous posons comme principale limite de réaliser des films «avec» des algériens et non «sur» et ce, dans les limites géographiques de la ville d’Alger. En cela, il y a un fondement : les images émergent des rencontres avec des individus.

Algérie et France dans le cadre de diffusions dans des lieux définis.

Au delà des actes de réalisation, c’est prendre en compte la nécessité de transmettre des images, de raconter des histoires, des vécus, des expériences et de mettre cela en partage, sur les deux rives de la méditerranée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

100 jours

Derrière 100 jours il y a un collectif éponyme invitant des auteurs et des collectifs à la réalisation de 100 films documentaires de 5 minutes dans les 100 jours précédant le second tour de l’élection présidentielle. Le collectif imagine ces films comme des créations singulières, des points de vue affirmés, des tentatives documentaires, des essais. C’est un projet politique, cinématographique et artistique. Une création collective et bénévole.

Extraits du Manifeste : « Et nous faisons le pari de mettre en œuvre un décalage : un autre rapport à l’individu, à l’esthétique, à l’actualité, un autre rapport à l’Autre, où notre système est un espace qui s’invente .Imaginer des rencontres, approcher des trajectoires, capturer des instants, considérer cette période comme un moment d’expérimentation, de création, d’ouverture des possibles, un moment pour prendre la parole, brutalement ou joyeusement, empli de colère ou d’espoir. En se projetant de la place du village à l’utopie bien nommée, nous affirmons par ce projet notre désir de saisir le présent. 100 jours s’envisage autant comme une succession de propositions que comme une œuvre singulière, un espace d’expressions libres et un tout pensé et construit. De 100 jours doit émaner une entité propre, où chaque œuvre vient en écho aux précédentes, où les publications se répondent, se mêlent ou se heurtent pour au final se compléter et former un tout cohérent. »